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Le Mont-Saint-Michel est un monument riche en histoire et en culture. Remarquable vestige médiéval, il a survécu au temps et aux agressions. Aujourd’hui encore, il trône fièrement dans le ciel de la Normandie et continue d’éblouir ceux qui le contemplent. Nous remonterons le temps afin de vous révéler les secrets de ses origines et de son histoire.
Les origines du Mont-Saint-Michel
Ses origines remontent au début du VIIIe siècle après Jésus-Christ. À cette époque, il était connu sous le nom de Mont-Tombe. Un sanctuaire en l’honneur de l’Archange fut alors construit par l’Évêque Aubert. Cette décision d’ériger une abbaye est née d’un rêve dans lequel l’Archange lui-même serait apparu à l’Évêque et lui aurait demandé de construire le sanctuaire.
Il devient alors un lieu de culte et de pèlerinage. De nombreux fidèles se recueillaient dans ce haut lieu spirituel. À cette époque, on lui attribua le surnom de « Cité des livres ». Il servit de retraite à de nombreux pèlerins et monarques d’Angleterre et de France.
Un monument remarquable
Sa construction ne s’est pas faite en un jour. L’architecture a connu l’influence de nombreux courants au fil des siècles. La construction débute au Xe siècle et se prolonge jusqu’au XIXe, période de sa restauration. Elle a été longtemps tributaire des aléas du temps, des effondrements, des changements de main et de restitutions.
Il n’en demeure pas moins qu’il est parvenu à survivre au temps. Avant de devenir l’imposante bâtisse qui siège fièrement dans la campagne de Normandie, le Mont a été successivement une abbaye, une place forte puis enfin une prison.
À qui appartient le Mont ?
Au Xe siècle, il était d’abord sous domination bretonne pour enfin passer entre les mains des Normands. Il s’en est suivi des affrontements entre ces deux peuples. De ce changement successif de mains vient la légitime question de savoir si le Mont est breton ou normand. Il en résulte qu’en définitive, il n’appartient à personne.
Après la Révolution française
Au XVIIIe siècle, suite à une décision nationale, les possessions de l’Église deviennent possessions étatiques. Les moines sont mis dehors, et le lieu se transforme en prison pour prêtres d’abord, puis prisons pour des criminels de droit commun. Le lieu a également servi de geôle pour certains prisonniers politiques tels qu’Armand Barbès.
Le Mont-Saint-Michel, aujourd’hui
Le monument historique, bien qu’ayant survécu au temps, requiert un entretien permanent. De nombreuses actions visant à sa restauration sont lancées par les centres de monuments nationaux.
Le Mont-Saint-Michel est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Il est l’un des sites les plus visités en France.